RIC & Covid-19

Les communiqués officiels

Communiqué de la FAI2R 

Recommandations pour les patients atteints de maladies auto-immunes ou auto-inflammatoires – FAI2R – Mise à jour du 14 février 2022


Communiqué de la FAI2R 

Recommandations pour les patients atteints de maladies auto-immunes ou auto-inflammatoires – FAI2R – Mise à jour du 7 avril 2021


Communiqué de la FAI2R

Recommandations pour les patients atteints de maladies auto-immunes ou auto-inflammatoires – FAI2R – Mise à jour du 7 avril 2021


Communiqué de la Société Française de Rhumatologie (SFR) – 21 avril 2021

VACCINATION ANTI-COVID : POSITION DE LA SFR LE 21 AVRIL 2021

La vaccination anti COVID-19 de la population générale, y compris des patients atteints d’une affection de l’appareil locomoteur, est une priorité pour lutter contre l’épidémie de COVID.

Tous les sujets de plus de 55 ans, y compris les patients atteints d’une affection de l’appareil locomoteur, peuvent et devraient être vaccinés contre le COVID.

Parmi les patients atteints d’une affection de l’appareil locomoteur, ceux risquant une forme plus grave de COVID doivent être vaccinés quel que soit leur âge. Il s’agit en plus de ceux ayant les facteurs de risque classiques de la population générale des patients traités par corticoïdes à plus de 10 mg par jour, azathioprine, MMF, cyclophosphamide ou rituximab.

Pour les patients profondément immunodéprimés recevant l’un des 5 traitements ci-dessus, il est maintenant conseillé par la DGS d’effectuer une 3ème dose de vaccin 4 semaines après la 2ème. Dans le contexte de pénurie de vaccins, et même si cela n’est pas indiqué dans les recommandations de la DGS, il pourrait être possible chez ces patients d’effectuer une sérologie 1 mois après la 2ème dose et de ne proposer une 3ème dose uniquement à ceux qui ont un taux d’anticorps insuffisant. Il n’y a aucune définition de ce taux considéré comme insuffisant. La plupart des sujets sains ont un taux > 250 U après 2 doses. Ainsi, un taux < 100 U pourrait être considéré come insuffisant.

Il faut rappeler que, chez les patients traités par méthotrexate, anti-TNF, anti-IL6 récepteur, abatacept, anti-IL-17 et JAK inhibiteurs, il n’a pas été observé à ce jour de risque de forme plus grave de COVID. Ainsi, au regard de la vaccination, ces patients doivent donc être considérés comme la population générale.

Les patients atteints d’une affection de l’appareil locomoteur, y compris les rhumatismes inflammatoires chroniques ou les maladies auto-immunes systémiques, peuvent bénéficier de façon indifférente de l’un des quatre vaccins actuellement disponibles (dont l’efficacité et la tolérance sont identiques) en respectant les recommandations de l’HAS :

 – Les patients de plus de 55 ans peuvent recevoir le vaccin Astrazeneca, Janssen, Pfizer ou Moderna
 – Les patients de moins de 55 ans doivent recevoir le vaccin Pfizer ou Moderna

Il est maintenant établi qu’il existe un lien entre un risque exceptionnel de thromboses veineuses cérébrales ou digestives associées aux 2 vaccins à adénovirus Astra Zeneca et Janssen. Ce risque qui survient surtout chez des sujets jeunes est exceptionnel : entre 1/100,000 et 1/1,000,000 selon les pays.

Le mécanisme commence à être élucidé. Il s’agirait d’une réaction immunologique avec apparition d’anticorps anti-PF4 (Platelet Factor 4) et provoquant l’activation des plaquettes et donc les thromboses et une thrombopénie. Ce mécanisme est le même que celui des thrombopénies induites par l’héparine.

Même s’il s’agit d’une réaction auto-immune, ces exceptionnels cas de thrombose veineuse cérébrale ou digestive ne sont pas survenues chez des patients qui avaient des maladies auto-immunes sous-jacentes. Dans l’état actuel des connaissances, il n’y a donc pas lieu d’exclure les patients de plus de 55 ans avec maladie auto-immune de la vaccination AZ ou Janssen. Cependant, dans l’attente d’informations complémentaires, les patients avec un risque avéré de toxicité endothéliale (syndrome des anti-phospholipides, vascularite…) devraient probablement être exclus des vaccin AZ et Janssen quel que soit leur âge. Par contre, un antécédent de thrombophlébite ou d’embolie pulmonaire ne contre-indique pas les vaccins à adénovirus. Il n’y a eu à ce jour aucune augmentation du risque d’événements thromboemboliques classiques (phlébite ou embolie pulmonaire) avec ces vaccins.

Communiqué de la HAS – 18 février 2021

Document de la Haute Autorité de Santé pour aider les usagers dans leur réflexion sur la vaccination : « Covid-19 : se vacciner ? Décider avec son médecin » – 18/02/21

Communiqué de la SFR – 23/01/21

Document de la Haute Autorité de Santé pour aider les usagers dans leur réflexion sur la vaccination : « Covid-19 : se vacciner ? Décider avec son médecin » – 18/02/21

Vous pouvez télécharger le communiqué ici

Haute Autorité de Santé (HAS) – mise à jour du 20 novembre 2020

Préconisations pour les patients atteints d’une maladie rhumatologique chronique

Haute Autorité de Santé (HAS) – mise à jour du 20 novembre 2020

Préconisations pour les patients atteints d’une maladie rhumatologique chronique

Vous pouvez télécharger le communiqué ici

Communiqué de la FAI2R – 3 novembre 2020

Recommandations pour les enfants atteints d’AJI, de maladies auto-immunes ou auto-inflammatoires – FAI2R – 3 novembre 2020

Communiqué de la FAI2R – 3 novembre 2020

Recommandations pour les enfants atteints d’AJI, de maladies auto-immunes ou auto-inflammatoires – FAI2R – 3 novembre 2020

Vous pouvez télécharger le communiqué ici

Note d’information de la Société Française de Rhumatologie (SFR) du 20 mars 2020

Réponses aux patients qui posent des questions sur le risque que constitue leur traitement face au COVID-19

(Les modifications sont en gras par rapport à la version précédente )

Malgré l’absence de données dans la littérature, et en raison d’un risque présumé compte-tenu des données disponibles sur les autres infections respiratoires, sont considérés à risque d’infection COVID-19, les personnes avec une immunodépression acquise par traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou une corticothérapie à dose immunosuppressive selon le Haut Conseil de Santé Publique. Ces personnes peuvent désormais se connecter directement sur le site declare.ameli.fr pour demander à être mises en arrêt de travail selon le communiqué de l’Assurance Maladie. Pour certaines catégories professionnelles (notamment la fonction publique hospitalière), le maintien des activités peut toutefois être envisagé.

En l’absence de signes d’infection COVID-19 :

  • Poursuivez le traitement de votre rhumatisme inflammatoire chronique (traitements de fond biologiques ou non, corticoïdes)
  • L’arrêt de votre traitement risque d’entrainer une rechute de la maladie qui vous fragiliserait face à l’infection, a fortiori alors que nous ne connaissons pas aujourd’hui la durée de la période à risque d’exposition à l’infection COVID-19
  • L’arrêt brutal des corticoïdes est dangereux, avec notamment un risque d’insuffisance surrénalienne aigue
  • Dans la mesure du possible, remplacez la prise d’anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) par du paracétamol et ne prenez des AINS que si le contrôle des symptômes de votre maladie rhumatologique le nécessite

En présence de signes d’infection COVID-19 : fièvre, toux, essoufflement, douleurs musculaires :

  • Suspendez le traitement de votre rhumatisme inflammatoire chronique, SAUF LES CORTICOÏDES et l’hydroxychloroquine
  • Les AINS doivent également être proscrits. Des formes sévères d’infection COVID-19 avec pneumonie grave ont été rapportées chez des sujets jeunes ayant consommé des AINS. Nous rappelons que le traitement d’une fièvre mal tolérée ou de douleurs dans le cadre du COVID19 ou de toute autre virose respiratoire repose sur le paracétamol, sans dépasser la dose de 3 g/jour
  • Contactez votre médecin ou votre rhumatologue pour décider de la suite de votre prise en charge. Vous pourrez notamment discuter avec lui de la possibilité ou non de poursuivre certains des traitements des rhumatismes inflammatoires chroniques dont l’utilisation est actuellement testée dans le traitement de COVID-19
  • Protégez votre entourage (pas de contact direct, port de masque)

Pour tous :

  • Evitez les déplacements, les rassemblements
  • Evitez les contacts (poignées de main, embrassades…)
  • Lavez-vous fréquemment les mains (eau et savon) ou utilisez une solution hydro-alcoolique
  • Surveillez votre température
  • Tous les patients doivent restreindre drastiquement leurs interactions sociales et reporter les soins non-urgents afin d’éviter les sorties et les salles d’attente

 

Note d’information de la Société Française de Rhumatologie (SFR) du 5 mars 2020

Information sur l’épidémie de coronavirus (COVID-19) destinée aux patients recevant un traitement immunosuppresseur pour une maladie rhumatologique inflammatoire ou auto-immune.

Qu’est ce que COVID-19 ?

  • Une infection liée à un coronavirus (SARS-CoV-2) nouvellement transmis à l’homme, et responsable d’une épidémie de pneumonie apparue en Chine, actuellement présente en France
  • L’infection se traduit par de la fièvre, une toux, une fatigue, des courbatures, parfois des vomissements et des diarrhées.
  • Cette infection peut se compliquer d’une pneumonie, parfois sévère
  • Les complications sévères s’observent essentiellement chez des gens fragiles : personnes âgées, sujets porteurs de maladies chroniques telles que maladies cardiaques, hypertension, diabète, bronchite chronique, tabagisme
  • Les rhumatismes inflammatoires et les maladies auto-immunes ne font pas partie à ce jour des maladies à risque avéré

Que faire si vous ne présentez aucun symptôme :

  • Ne modifiez pas le traitement de votre maladie : il n’augmente pas le risque de contracter l’infection. Certains traitements utilisés dans les rhumatismes inflammatoires (hydroxychloroquine, inhibiteurs de JAK, corticoïdes) ont même été utilisés ou proposés pour leur effet anti-viral potentiel et pour traiter l’excès d’inflammation dans les formes sévères de pneumonie compliquant l’infection COVID-19.
  • Adoptez les mesures préventives régulièrement recommandées, pour vous et pour votre entourage :
    • Limiter ses déplacements, éviter les rassemblements
    • Se laver les mains très régulièrement
    • Tousser ou éternuer dans son coude
    • Saluer sans se serrer la main, éviter les embrassades
    • Utiliser des mouchoirs à usage unique et les jeter après usage
    • Porter un masque uniquement en cas de symptôme respiratoire ; en l’absence de symptômes le port du masque n’est pas nécessaire

Que faire si vous présentez des symptômes évocateurs de COVID-19 :

  • Vous ne devez pas vous rendre spontanément chez votre médecin ou à l’hôpital
  • Vous devez appeler le 15, ou votre médecin (généraliste ou rhumatologue) ou le 0 800 130 000, et vous serez dirigé vers un centre de dépistage
  • Vous passerez un test de confirmation du diagnostic
  • Ce n’est qu’après cette éventuelle consultation, et en fonction des résultats des analyses, qu’il pourra être discuté de modifier  le traitement de votre maladie rhumatologique inflammatoire
  • Protégez votre entourage avec les mêmes mesures de prévention recommandées :
    • Portez un masque chirurgical
    • Utilisez des mouchoirs jetables
    • Lavez-vous les mains régulièrement (eau et savon ou solution hydro-alcoolique)
Communiqué de l’Anses du 17 avril 2020

Mise en garde de l’Anses contre la consommation de compléments alimentaires contenant des plantes ayant des propriétés anti-inflammatoires

Communiqué de l’Anses du 17 avril 2020

Mise en garde de l’Anses contre la consommation de compléments alimentaires contenant des plantes ayant des propriétés anti-inflammatoires

Vous pouvez télécharger le communiqué ici